Les 3 erreurs que j’ai fait avec la Myrtilla Box, et comment j’ai rebondi.

Aujourd’hui je n’aborde pas un sujet facile. Du moins, pour moi, car pour vous ça vous fera peut-être du bien à le lire 😅 mais pour moi c’est difficile d’en parler, j’espère que vous serez indulgentes. Je vis mal les échecs, je ne les accepte pas. Même si ici je ne considère pas que ce soient totalement des échecs puisque j’ai su rebondir, mais sur le moment, ça l’était pour moi. J’assumais pas et encore aujourd’hui il y a des points qui font mal, mais bon, on aussi besoin de ça pour avancer.

Et je trouve que c’est bien qu’on parle de nos échecs, car ça montre que oui, tout le monde fait des erreurs, mais l’important c’est de ne pas les refaire et d’apprendre la leçon justement.

C’est comme les enfants : il faut bien qu’ils apprennent à monter tout seuls sur les structures à la place de jeux, ils vont peut-être devoir s’y prendre plusieurs fois, mais ils vont se relever et continuer. Et savoir où il faut mettre les mains, les pieds, pour ne pas tomber à nouveau. Alors que si on fait tout à leur place ou on les met directement en haut du toboggan sans leur apprendre à monter les escaliers, ça ne va rien leur apporter. Et quelle satisfaction lorsqu’ils auront réussi à monter tout en haut tout seuls ! 🙂

Bref, aujourd’hui je vais vous parler de mes 3 erreurs que j’ai fait avec la Myrtilla Box, et comment je suis allée de l’avant.

1- Le prix trop bas

Si vous me suivez depuis le début de l’aventure de la box, vous vous rappelez peut-être que la box était à 55 CHF. J’ai eu beaucoup de mal à fixer mes prix, sans doutes à mon enfance/adolescence/éducation. Je pensais que si c’était trop cher les gens n’allaient pas l’acheter.

D’ailleurs mon entourage me disait que c’était trop cher, et d’un autre côté on me disait que ça ne l’était pas du tout. Du coup j’ai coupé la poire en deux et j’ai préféré opter pour 55 CHF. Mais après plusieurs mois, je me suis rendue compte que si je voulais continuer à sélectionner des produits de qualité tout en me faisant une marge quand même, je devais augmenter le prix de la box à 69.90 CHF.

De plus j’ai fait l’erreur de ne pas trop communiquer sur le changement de prix, j’avais peur que tout le monde allait fuir. Je l’ai juste annoncé sur Instagram et Facebook une fois, et peut-être même pas dans la newsletter. J’avais honte et je n’assumais pas.

Ce qui devait arriver, arriva. J’ai eu pas mal d’abonnées qui sont parties, et ça peut se comprendre. J’ai mis environ 4 mois à retrouver autant d’abonnées qu’avant.

Comment j’ai pu rebondir de mon erreur ? J’ai simplement accepté de perdre des abonnées en augmentant le prix de la box. Car ça allait être une meilleure solution pour la suite.

Aujourd’hui si je devais donner un conseil à la Roberta du passé, je lui dirai de faire tout de suite « le bon prix », celui que je savais comme juste au fond de moi, comme celui d’aujourd’hui (69.90 CHF), quitte à proposer un prix de lancement pour la première box, ou pour la première semaine de lancement. Et que même si la box coûtait 10 CHF, les gens auraient toujours quelque chose à redire.

2- Le coffret de Noël

En décembre 2019, j’ai lancé mon premier coffret de Noël. J’étais tellement emballée à l’idée de proposer un coffret avec que des produits suisses, que je n’ai pas pris assez de temps pour réfléchir au public cible. En effet c’était un coffret composé de tout sauf de cosmétiques. Hors la Myrtilla Box contient à 90% des cosmétiques, et je me suis basée sur le nombre d’abonnées + quelques-unes en plus comme c’était la période de Noël, pour commander X quantités aux artisans.

Pourtant j’ai tout anticipé le reste : j’ai anticipé les délais de production (j’ai commencé en juillet à contacter les marques !), j’ai choisi un packaging, le matériel de protection des produits, fait un petit flyer spécial pour le coffret, et même fait un petit teasing quelques semaines avant de le vendre. Mais je n’avais pas anticipé le fait que le public cible allait être différent, puisque le contenu du coffret était différent. Donc j’ai vendu le 10% de ce que j’avais préparé. Peut-être que c’était le contenu aussi, qui plaisait peu, je sais pas.

Comment j’ai pu rebondir de mon erreur ? En vendant les produits à la pièce également, et pas dans le coffret uniquement. J’ai revendu le surplus de colis aussi, que par chance je n’avais pas déballé. Et j’ai réutilisé le matériel de protection pour protéger les box suivantes ou les colis des commandes de la boutique en ligne. Aujourd’hui encore il me reste des produits à vendre, mais heureusement ce ne sont pas des produits périssables.

Aujourd’hui si je devais donner un conseil à la Roberta du passé, je lui dirai de commander moins de quantités, mais comme ça au moins je suis sûre de tout vendre, de mieux connaître le public cible et de faire des pré-ventes éventuellement.

3- Tout faire à la dernière minute

Ici je ne parle pas d’un échec, mais d’une erreur que j’ai commise surtout au début. J’avais peur des erreurs qui pouvaient arriver, donc j’évitais la tâche. Par exemple j’avais peur de regarder si j’avais assez d’encre dans l’imprimante pour imprimer les fascicules. J’avais peur que je sois à sec et que je doive aller en acheter en urgence. Du coup je repoussais l’écriture des fascicules et aussi l’impression.

Je me suis donc parfois retrouvée le jour avant de préparer les box, avec les fascicules même pas imprimés, ou telle ou telle chose pas faite. Résultat : je devais tout faire à la dernière minute, dans le stress. De plus comme j’étais de base stressée à l’idée de préparer les box car j’avais peur de me tromper, ben ça devenait compliqué.

Je vous rassure, c’était que les premières box ça 😂

Comment j’ai pu rebondir de mon erreur ? En anticipant tout ce qui peut être anticipé. La prochaine box arrivera mi-mai et les fascicules sont déjà à 90% prêts. Je les imprimerai probablement fin avril. Les box seront également pliées fin avril. Je rédigerai les fiches des nouveaux produits que je vais vendre sur la boutique en ligne la semaine prochaine, comme ça c’est déjà ça de fait, je n’aurai plus qu’à rajouter les photos et les quantités.

Aujourd’hui je fais donc tout en avance, comme ça plus le délai de la préparation des box avance et plus je me sens sereine car toutes les tâches à faire sont déjà faites et je peux me concentrer sur l’essentiel : la préparation des box ! 🙂 (et avec le temps je ne suis plus du tout stressée en plus :D)

Aujourd’hui si je devais donner un conseil à la Roberta du passé, ce serait de anticiper toutes les tâches qui prennent du temps ou qui peuvent être une source de stress. Car plus vite elles sont anticipées et effectuées, et moins je stresserai le jour J ! Ça peut vous paraître évident, mais des fois on découvre des facettes de notre personnalité qu’on ne soupçonnait pas 😅

En conclusion

Aujourd’hui je ne peux pas affirmer que je suis parfaite et que tout roule à merveille. Je pense qu’on a toujours des choses à améliorer et que c’est important de se remettre régulièrement en question sur ce qu’on fait. Mais à l’heure actuelle je suis fière du chemin parcouru, des expériences vécues et des solutions trouvées à mes erreurs.

J’anticipe beaucoup plus les choses car je me sens mieux quand tout est déjà fait, et je suis aussi plus sereine lorsque je travaille.

Comme dit précédemment on découvre parfois des choses sur nous qu’on ignorait avant de se lancer dans l’entreprenariat. Et ben moi j’ai découvert mes petites failles 😂 Mais maintenant je sais comment y faire face 😏

Et vous, avez-vous rencontré des échecs ou fait des erreurs dans votre vie professionnelle ?
Comment les avez-vous vécues ?
Aimez-vous lire les échecs des autres ? (oui cette question est bizarre, je vous l’accorde ! 😅)

Si les coulisses de la préparation de la Myrtilla Box vous intéressent, j’avais sorti une vidéo où je montrais quelques étapes 🙂 hésitez pas à vous abonner à ma chaîne YouTube d’ailleurs ! Je sors une vidéo tous les samedis matins à 8h45 🙂