Comment on a enfin eu des nuits complètes, 18 mois plus tard…😅

Ça fait des mois et des mois que je n’ai pas pris le temps d’écrire par ici, pourtant l’envie y était, mais je ne savais pas toujours pas quoi écrire. Puis bon, durant mon temps libre le soir j’avais aussi envie de profiter du temps différemment.

Mais ce soir, et comme tous les soirs depuis plusieurs semaines, notre choupinette qui a déjà 18 mois, s’est endormie seule dans son lit, sans pleurer, et sans qu’on ait besoin de la bercer ou de rester à côté d’elle ! Alléluia j’ai envie de dire !

Si vous me suivez depuis longtemps, vous avez sûrement déjà lu mes articles sur le sommeil de notre fille… en effet ça n’a jamais été quelque chose de facile avec elle !

Entre l’endormissement compliqué, les multiples réveils qui parfois même duraient looongtemps, ben c’était pas facile tous les jours…

On a d’ailleurs fait appel à Emilie, coach en sommeil, qui était super, qui nous a aidé à arrêter le biberon la nuit et pour l’endormissement aussi (oui car quand je l’allaitais, elle s’endormait… du coup on a continué sur cette voie avec le biberon… c’était pratique j’avoue, mais pour le coup, pas une super idée (pour nous en tous cas) sur le long terme.

Avec Emilie nous avons donc travaillé ces points et établi une véritable routine du soir. Moi qui pensais qu’on en avait déjà une, avec elle on l’a consolidée. Elle nous a beaucoup accompagné, le tout dans la douceur et même à travers un déménagement ! On était passé d’un bébé de 11 mois, qui s’endormait avec un biberon aux siestes et le soir, à un bébé qui n’en avait plus besoin pour s’endormir ! Et la nuit on avait aussi réussi à ne plus lui donner de biberon lorsqu’elle se réveillait.

Mais bon, on avait pas encore des nuits complètes à 100% toutes les nuits, mais en tous cas 1-2 fois par semaine. Cependant elle continuait à se réveiller la nuit et des fois ça durait vraiment longtemps !

Bref puis je sais plus ce qui s’est passé, mais pendant plusieurs mois les choses se sont un peu aggravées ^^ l’endormissement le soir étant toujours compliqué, besoin d’être bercée ou de notre présence, ainsi que la nuit pour se rendormir, un jour j’en pouvais plus, alors j’ai décidé d’enlever les barreaux du lit et de passer sur les petits barreaux avec ouverture au milieu. Elle a le lit IKEA modèle MYLLR, pour info.

Ici en photo on avait surelevé le matelas car elle avait de la toux, à ce moment-là.

Elle était tellement contente d’avoir un lit de grande ! Elle avait bientôt 16 mois. J’ai trouvé que ça changeait pas mal, rien que ça ! Car la nuit, lorsqu’elle se réveillait, je n’avais plus besoin de la bercer ou de la porter, mais rester à côté d’elle ça suffisait ! Et pareil pour l’endormissement le soir, je m’allongeais à côté d’elle et elle s’endormait toute seule. Parfois elle avait besoin que je pose ma main sur elle, mais globalement elle arrivait à s’endormir seule.

Seulement que voilà, ce n’était pas toujours rose ^^ je sais pas pourquoi, j’imagine qu’elle s’affirmait tout simplement, mais il commençait à y avoir des moments où elle se réveillait la nuit et ne voulait pas redormir. Gros gros pleurs, hurlements… elle signait qu’elle voulait manger (biberon), je proposais de l’eau, mais rien y faisait. Bref, la nuit plus rien n’allait, et j’avoue que quand c’est 1h du matin et que mon réveil sonne 4h30 plus tard pour le travail, je choisis la solution de facilité. Le biberon…

Et quand je refusais de lui donner le biberon car je savais que c’était pas la faim, je la transférais dans la poussette et là étonnamment elle ne réclamait plus à manger et se calmait dans la poussette, jusqu’à s’endormir.

Puis parfois elle enchaînait 2 nuits complètes, sans réveils, on ne sait pourquoi. Puis rebelote, elle a commencé à refuser aussi les siestes dans son lit. J’avoue que j’en avais marre de me battre pour le sommeil, je me disais « tant qu’elle dort » et je la mettais dans la poussette pour la sieste (à la maison donc). Alors qu’à la garderie ou chez mes parents, elle s’endormait très bien dans son lit.

Bref, je savais très bien que ce n’était pas l’idéal tout ça, mais des fois on choisit la facilité quand on a besoin de dormir ou quand on a pas envie de se battre pour ça… jusqu’à un énième réveil une énième nuit. Je n’en pouvais plus, on en pouvait plus.

Et une collègue me parle de la chromothérapie ; la thérapie par la couleur. J’en avais déjà entendu parler depuis des années car ma maman ou ma grand-maman avaient fait des séances pour je sais plus quoi (genre la toux), mais je savais pas que ça pouvait aider aussi pour le sommeil ! Ni une, ni deux, j’ai contacté Laura de Colorstherapie à Yverdon-les-Bains et j’ai eu rendez-vous quelques jours plus tard.

La chromothérapie agit avec des couleurs à travers une sorte de lampe de poche qu’elle pose à différents endroits du corps de l’enfant, pendant quelques secondes à chaque fois : derrière la nuque, sur les pieds, sous le nombril, les poignets etc. Ça ne fait pas mal du tout si jamais, c’est juste de la lumière colorée ! Et selon l’heure de réveil de l’enfant, des couleurs différentes sont utilisées, afin de toucher tel ou tel organe du corps. En plus de ça, elle nous questionne sur le rituel du coucher, l’endormissement etc. Un total de 4 séances est recommandé.

De notre côté, dès la première séance, on a clairement eu plus de nuits complètes qu’avant, mais restaient les mêmes soucis :

• l’endormissement des siestes qu’elle refusait de faire dans son lit à la maison, car elle voulait la poussette
• encore 1-2 réveils nocturnes (mais qui étaient plus courts, cependant)
• l’endormissement le soir… on devait absolument rester à côté d’elle pour qu’elle s’endorme

Je précise que ce qui nous posait soucis pour nous, c’est peut-être OK pour vous et pour votre enfant, et ça je le respecte totalement ! Chacun fait comme il veut et comme il peut, avec son enfant, mais à moi ça me dérangeait, car je savais qu’elle arrivait à faire différemment en dehors de la maison, alors je souhaitais que ça se passe pareil avec nous 🙂 Voilà voilà, merci de respecter ceci !

Donc, à la fin des 4 séances, Laura me dit une phrase qui m’a un peu remise en question « si le problème persiste, ce n’est peut-être pas Olivia le problème ». Et j’avoue que là mon ego a pris un coup, mais elle avait raison ! On avait après tout, fait appel à une coach en sommeil, fait 4 séances de chromothérapie, mis en place diverses routines etc… peut-être qu’il fallait juste expliquer différemment à Olivia, qu’elle ne peut pas tout décider pour son sommeil !

Du coup je vous explique ce qu’on a mis en place, grâce aux conseils de Laura :

• Déjà on a acheté un doudou musical avec ficelle, qu’on a accroché sur son lit et qu’elle pouvait tirer pour mettre de la musique. J’y croyais moyen honnêtement, mais force est de constater que ça a énormément impacté son endormissement et ses réveils la nuit ! En mieux :O Vraiment j’étais sceptique sur ce truc, comme quoi !
• J’ai accroché des petites étoiles fluorescentes sur les bords de son lit, comme ça elle peut les regarder avant de s’endormir

Pour la sieste à la maison :

Je lui ai expliqué que dorénavant la sieste se fait uniquement dans le lit, et pas dans la poussette, car elle en était capable et qu’elle savait très bien comment faire pour s’endormir dans son lit. Que même si elle pleurait, ça ne changeait rien à ma décision. Evidemment elle n’était pas d’accord et pleurait. Je l’ai laissée pleurer dans sa chambre et je regardais dans le babyphone ce qu’elle faisait. Je suis retournée quelques fois dans sa chambre pour lui rappeler ma décision, calmement.
Je lui parlais aussi à travers la porte et je lui rappelais que je l’aimais, que tout allait bien, mais qu’il fallait dormir dans son lit et qu’elle pouvait mettre de la musique avec le lapin si elle en avait besoin. Et si elle se levait et venait devant la porte, au bout d’un moment je retournais dans sa chambre et je la remettais dans son lit en rappelant la « règle ». Le tout calmement, évidemment !

Ça me faisait mal au cœur de l’entendre pleurer comme ça, mais je savais pourquoi je le faisais, j’étais alignée avec ma décision. Elle a fini par vomir à force de pleurer (ça lui arrive oui…) au bout de 20 minutes. Je suis retournée très calmement dans sa chambre, je l’ai nettoyée, changée et répété la règle et que le fait qu’elle vomisse ça ne changeait rien à ma décision.

Je lui ai fait un câlin et remise dans le lit en lui disant que maintenant c’était l’heure de dormir et c’est tout. Je lui ai rappelé une dernière fois que si elle avait besoin, elle pouvait mettre la musique avec le petit lapin (musique qui dure 30 secondes).

Elle s’est couchée, râlé un peu, et 7 minutes après elle dormait ! Je n’en revenais pas !

L’endormissement le soir :

Après cet épisode de mardi, pour le soir, j’ai décidé d’y aller mollo, car je savais que la séparation étant plus grande, je ne voulais pas que ce soit trop « brutal ». Mais je voulais qu’il y ait un changement. En attendant, j’ai fait comme d’habitude mardi et mercredi soir, je me suis juste couchée à côté d’elle, par terre et elle s’est endormie seule.

Après 2 nuits complètes, j’ai donc décidé jeudi soir, de rester sur le pas de la porte, avec la porte ouverte, plutôt qu’à côté de son lit. Elle a pleuré, je la rassurais en disant que tout allait bien, qu’elle était capable de s’endormir etc. Au bout d’un moment je disais aussi assez fermement « maintenant c’est stop, c’est l’heure de dormir » pour essayer de calmer un peu les pleurs. Sauf erreur elle a mis 20-25 minutes à s’endormir, mais elle n’a pas pleuré tout le long.

Le soir d’après, j’ai fait pareil, mais j’ai fermé un peu plus la porte et je ne restais pas toujours sur le pas de la porte, je m’esquivais de temps en temps, surtout quand elle était tranquille. Et je crois qu’elle a mis 15-20 minutes à s’endormir.

Le troisième soir, elle a passé 25 minutes à alterner râler/être tranquille, puis finalement je suis allée la voir et j’ai juste posé ma main sur elle et elle s’est endormie en 2 minutes. Par contre la nuit elle s’est réveillée, on n’est pas intervenus tout de suite, mais rien n’allait au bout d’un moment, elle me signe qu’elle veut manger et ne veut pas les bras ni rester dans sa chambre. Alors je me fâche (un peu) et je hausse le ton pour dire que maintenant c’est stop et c’est l’heure de dormir. Elle se calme un peu, puis reprend à pleurer, puis se calme, puis recommence. Puis finalement se calme et 10 minutes après, elle s’est endormie.

Le quatrième soir, elle s’est endormie seule en 15 minutes sans pleurer et avec la porte semi-ouverte.

Depuis, tous les soirs et pour toutes les siestes, elle s’endort seule, sans pleurer, avec la porte fermée et en 5-10 minutes ! 🎉

On enchaîne les nuits complètes à gogo depuis le 27 octobre 2024 et ça nous fait beaucoup de bien ! 😊 On a eu un micro réveil de 2-3 minutes quelques fois, mais un petit câlin et c’était réglé ! On a aussi traversé une régression du sommeil à ses 18 mois (donc 15 jours après la dernière séance de chromothérapie), qui s’est manifestée avec juste un endormissement où elle avait besoin d’être rassurée (on restait devant la porte en attendant qu’elle s’endorme pendant une semaine, puis on laissait la porte ouverte pour qu’elle s’endorme seule, pendant une deuxième semaine). Mais heureusement, aucun réveil nocturne à part ça 🙂

Après cette régression qui a duré 2 semaines, on n’a plus rien eu ! Que des endormissements autonomes à 100% et dans son lit, sans pleurs et avec la porte fermée, en 5 à 15 minutes 🙂 et des nuits complètes de 20h à 7h ou plus, évidemment 🎉

Je ne peux pas vous dire si c’est la chromothérapie à elle seule, ou si c’est couplé avec les petits ajustements qu’on a fait (doudou musical, étoiles fluorescentes et remis le cadre avec Olivia), car mine de rien, je trouvais que même juste la chromothérapie avait déjà pas mal aidé Olivia pour le sommeil.

Le fait de remettre le cadre l’a sûrement aidée pour l’endormissement autonome et pour l’aider à se rendormir plus facilement la nuit. Mais peut-être que la chromothérapie a agi sur les réveils nocturnes !

Je ne dis pas que ce qu’on a fait est la solution qui règle les soucis de sommeil. Je dis juste que ça a fonctionné pour nous à l’âge qu’avait Olivia à ce moment-là. Je n’aurais clairement pas agi ainsi si elle avait 8 mois par exemple, mais à 17 mois elle comprend très bien ce qu’il se passe et était clairement dans une phase de test, d’affirmation de soi.

Certains diront qu’il ne faut pas laisser pleurer un enfant. Je suis d’accord, notamment si un enfant est triste ou a peur. Cependant je peux aussi comprendre un parent désespéré et fatigué, qui après avoir tout essayé, ben essaie aussi autre chose. Et tant que c’est expliqué à l’enfant, qu’il est en sécurité et qu’il a ses autres besoins qui sont respectés (si l’enfant n’a pas froid ou trop chaud, faim (genre s’il a rien mangé le soir ni le biberon, effectivement il a peut-être faim), et couche pas pleine de caca par exemple), ben c’est ok de le laisser pleurer un peu, il a le droit de ne pas être d’accord avec votre décision et le manifeste par les pleurs. C’est aussi ok de re-poser le cadre (évidemment vous faites pas ça si l’enfant a 4 mois ^^

Bref, voilà ce qu’on a traversé ces derniers mois et où on en est aujourd’hui ! 🙂